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L'accompagnement de fin de vie de nos animaux


C'est une si belle mission que celle d'accompagner les êtres qui partent de ce monde.

Mais il y a quelques règles à respecter pour que ces moments difficiles se passent le mieux possible pour nous et surtout pour l'animal.

C'est avant tout un moment, plus ou moins long, que l'on va partager avec un être qui nous est cher, où l'ont se doit de respecter notre animal et l'aimer de façon inconditionnel en pensant uniquement à lui et à son bien être, et non qu'à notre chagrin « égocentrique ».


Ce sera l'un des thèmes profonds qui sera développé lors de la formation Qigong Tuina et acupression animal.


La mort


En occident on appréhende la mort avec beaucoup de peur et de crainte.

Comme il est essentiel d'avoir conscience de la mort, il est tout aussi important de l'aborder avec sérénité.

Nous devons penser que l'on ne demeurre pas longtemps sur cette terre, et il est donc important de profiter de la Vie.

Penser à la mort n'aggrave pas la peur, mais au contraire sert à apprécier cette précieuse vie plutôt que de céder à l'angoisse qui va nous gâcher cette vie et la vie des autres.

Il est nécessaire d'accepter que la mort fasse partie du processus de la vie.

Si l'on accepte que la mort fasse partie de la vie,

lorsqu'elle surviendra, pour nous comme pour nos proches,

humains et animaux,

on lui fera place plus facilement.

(Vaincre la mort, Dalai Lama)

Même pour ceux qui ne croient pas en une vie future, regarder la réalité en face est positif et utile. Tout évolue d'un instant à l'autre. Si les situations ne se modifiaient pas constamment, elles demeureraient pour toujours axées sur la souffrance.

Celui qui a conscience que les étapes se modifient se consolera s'il traverse une série d'épreuves en se disant que cet état de fait ne durera pas éternellement.

Pourquoi s'angoisser ? Même si vous admettez l'hypothèse de vies futures, vous vivez dans le présent, et l'avenir vous importe peu.


La notion de l'impernanence est efficace, mais en prendre conscience exige une certaine discipline : il faut dompter son esprit, ce qui ne revient pas à le brimer ni à le contrôler de l'extérieur.

Si on garde présent à l'esprit la brièveté de cette existence (la nôtre comme celle de nos animaux), nous apprécierons le temps qui nous reste en compagnie de nos animaux, plutôt que de penser à la maladie ou à la mort.

Nous ne négligerons pas l'essentiel. Nous éviterons ainsi de nous disperser dans des distractions futiles.


L'accompagnement de fin de vie

Quand un de nos animaux est malade et condamné, on ne va penser qu'à la mort et surtout à notre souffrance, celle que l'on va vivre quand l'animal ne sera plus là, au lieu d'en profiter aujourd'hui.

Et de ce fait on va peu penser à l'animal, celui qui souffre réellement. On cogite en boucle sur cette idée et on peut s'en rendre malade.

Alors qu'un animal malade peut vivre des mois voire des années (même s'il a été condamné par les vétérinaires), et un animal en bonne santé peut mourir demain d'un accident ou d'une maladie foudroyante.

Personne ne peut prévoir ou prédire l'heure de la mort. Par contre ce que l'on sait de sur, c'est que l'on va tous mourir.

Donc apprenons à rester serein par rapport à la mort. Accepter ce qui doit arriver. Autant se familiariser avec cette idée et accepter sereinement, pour ne pas souffrir maintenant et après.

Nos animaux vont mourir, mais nous aussi. En attendant savourons la vie !

De plus, nos pensées, nos émotions sont des vibrations, des énergies. Si nous entretenons des pensées négatives de mort et de souffrance, on a beaucoup de chance qu'elles se transforment en réalisation.


Il y a plusieurs façons d'accompagner un animal en fin de vie.

Mais il est un moment où l'on sait que c'est bientôt la fin pour notre compagnon. C'est une question de jours, maintenant...


Quand le moment approche, même si personne n'est capable de dire si notre animal va « s'éteindre » demain, cette nuit, dans une semaine ou dans un mois, il faut se préparer à l'accompagner.

Plusieurs possibilités s'offrent à nous de l'accompagner dignement et avec amour.

- Chez le vétérinaire (par l'euthanasie), mais quand choisir le moment ? Est ce la volonté de l'animal ? Est ce le bon moment ? Est ce qu'il souffre ? ...

- Accompagnement à la maison, mais comment l'accompagner au mieux , et dans quelles conditions ? ...

- on peut également l'accompagner par le Qigong Tuina (en séance par un praticien de Qigong Tuina, ou soi-même si on a été formé)

Le Qigong Tuina aidera l'animal mais aussi le maitre à traverser ces moments.


Il y a la partie pragmatique (comment et dans quelles conditions...), la partie émotionnelle du maitre et de l'animal, il y a notre intuition à écouter, mais il y a surtout notre état d'esprit : en effet, nos pensées, notre état mental peu de temps avant la mort (la nôtre comme celle de nos animaux), sont essentiels.

Ces instants sont cruciaux.

Ne négligeons pas ces instants, pour nous, mais surtout pour les êtres chers que nous aimons et accompagnons.

Pour eux.


« Cette vie s'efface très vite,

comme un mot tracé sur l'eau avec un bâton »

Bouddha


Véronique FRICOT

Praticienne en énergétique chinoise

Spécialisée en Qigong Tuina



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